Les maladroits de Richard Arlain



Simon et Clarice sont dans la même promotion à l’IUT. Depuis le soir où, ayant trop bu, Simon a fait des avances maladroites à Clarice, celle-ci l’a détruit auprès de toute la classe. Maintenant, ils l’appellent « le Pervers »… Heureusement que leur cycle d’études touche à sa fin !
Mais le vice n’est pas toujours là où l’on croit. Clarice l’apprend à ses dépens lorsque le beau gosse de la classe, avec qui elle sort depuis peu, l’abandonne dans une situation humiliante. Quand Simon l’en délivre, elle réalise qu’elle l’a jugé trop vite et cherche à regagner son amitié. Sauf que lui voudrait plus, beaucoup plus… à commencer par lui apprendre que la « perversité » peut être jouissive, pourvu que les partenaires s’accordent toute leur confiance.


Mon Avis :
Ayant lu et adoré le précédent roman de Richard Arlain, j’attendais avec impatiente son nouvel opus. J’avoue que le résumé m’inquiétait un peu étant épidermiquement allergique à tout ce qui ressemble à 50 nuances. Heureusement, dans ces « Maladroits » pas de milliardaire, ni de blonde naïve à l’horizon. D’un coté, il y a Simon : gentil, timide, bien élevé et premier de la classe. Il est amoureux fou de Clarice depuis la première seconde. Particularité de Simon : des fantasmes qui inclus certains accessoires et qu’il a commis l’erreur de révéler à la jeune femme.
Clarice est une dure à cuire. Jamais sortie de sa banlieue, elle se bat pour se construire un avenir meilleur, et ce fils à papa (ou plutôt à maman) lui a toujours méchamment tapé sur les nerfs.
Quand le roman débute ces deux là ne se parlent déjà plus, et Clarice a détruit la réputation de Simon qui attend avec une hâte compréhensible la fin de l’année scolaire. Lorsqu’il va la sortir du pétrin, elle va se rendre compte qu’elle l’a très mal jugé, et qu’avec lui, elle peut apprendre beaucoup, à tous points de vu.
Première chose que va faire Simon : il va l’emmener en vacances ! La sortir de son environnement et lui ouvrir de nouveaux horizons, là aussi à tous les niveaux.
Le livre décrit avec beaucoup de justesse les hésitations, les incompréhensions qui perturbent cette relation naissante entre deux personnes qui ne viennent pas du même monde.
Les passages BDSM sont soft et parfaitement intégrés à l’histoire d’amour. Surtout ils expliquent clairement les enjeux et les précautions que nécessitent ces pratiques.
Même si la fin est un peu trop « légaliste » à mon goût, il est impossible de douter de la solidité et de la sincérité de leur couple.

Je recommande.








 

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